Découvrez toute la rigueur que demande le métier de Sirène, dans "Sirène De Métier " sur @Netflix
C'EST FACILE D'ETRE UNE SIRENE DANS LA VRAIE VIE ?
Bien sûr, si on exclu les factures à payer, l'hypothermie, l'entraînement intensif de natation ou le budget nécessaire pour organiser un spectacle sur le thème.
Produit par Scout Production, avec Cynthia Wade à la réalisation, sur la plateforme Netflix,
Sirène de métier ( Merpepole en anglais) est une série documentaire de quatre épisodes qui nous plonge (littéralement) dans l'univers coloré et sportif mais pas toujours simple des
"sirènes professionnelles" qu'on peut voir dans les spectacles de natation telle que Weeki Wachi, qui lui existe maintenant depuis 75 ans en Floride, en étant présent dans diverses défilés et sur les réseaux sociaux.
Les premières images annoncent la couleur : on voit d'abord ces fameux êtres aquatiques professionnels en train d'émerveiller des enfants aux travers des vitres d'un aquarium avant d'en ressortir pour se rincer les yeux à cause du chlore dans l'eau.
Une manière efficace de nous montrer un spectacle et ses coulisses, manière qui se répétera au fil des épisodes.
Le documentaire choisit de se centrer plus précisément sur Éric Ducharm alias Mertalior (ancien nageur de Weeki Wachee, actif depuis, Sparkles, Blixami, Ché Moniq
(qui a fondé son "band de sirènes grosses pour que les gens dits gros se sentent bien dans leurs peaux) avec pleins d'autres professionnels en invités.
Aux travers de leurs différentes trajectoires, nous découvrons une minorité de gens passionnés par les sirènes qui tentent de vivre de cette passion malgré leurs déboires.
Déboires qui ne sont pas trop dramatiquement exagérés par le documentaire sous prétexte de donner un côté "plus cinéma" à l'histoire. Que se soit le syndrome de la Tourette de l'un, le conflit familial de l'autre ou encore la peur de nager dans l'eau froide de l'une.
Voir Sparkles s'affoler de voir sa nageoire déchirée alors qu'elle été engagée pour "faire la sirène " dans un goûter d'anniversaire, nous fait comprendre la difficulté de trouver du travail dans le milieu comme c'est souvent le cas dans tous les milieux professionnels.
Au lieu de montrer ses gens comme des "freaks" comme on aurait pu le redouter, le documentaire leurs fait honneur de par les différentes scènes de figures de natation (toutes plus belles les unes que les autres), les entraînements de natation, d'apnée et d'essayage de nageoire, toujours pris au sérieux ou le simple fait d'entendre ces personnes dirent à quel point les sirènes les font rêver. On ressent leur passion et leur envie de briller dans leur art de façon très sincères au fil des épisodes.
Nous avons ainsi le plaisir de voir différents groupes "de sirènes" diversifiés dans tous les sens du terme. (Ce qui nous fait bien plus rêver que le dernier remake de La Petite Sirène)
Le point d'orgue étant bien sûr le rassemblement des "sirènes" de Weeki Wachee pour célébrer les 75 ans du groupe, toutes invitées pour le rassemblement dans la salle d'aquarium personnel d'Éric Ducharm, le centre de W.W ayant été fermé suite à un problème d'ouragan, véritable Guest solidarité entre anciens collègues. Voir ces dames d'un très grand âge, exécutées leurs figures aquatiques, s'étreindre et fredonner une chansonnette ensemble nous fait vivre un pure moment d'émotion .
Nous le recommandons vivement pour tous les amateurs de Sirènes, c'est une série à vivre.
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