Entretien avec le réalisateur Nadav Lapid pour OUI !

Ariel Bronz dans OUI de Nadav Lapid

C'est l'un des films qui a le plus secoué la Croisette en mai dernier, le film de Nadav Lapid, OUI. Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, ce long-métrage mi-documentaire, mi-expérimental nous place du point de vue de l’Israël témoin impuissant du génocide qui frappe Gaza à l'horizon.

QUAND UN FILM AFFRONTE LA VÉRITÉ

Immense comédie dramatique de 2 h 30, Nadav Lapid propose un film éreintant, inévitablement influencé par les œuvres de Fellini, Östlund et tous ceux qui osent se frotter à un cinéma qui convoque autant la réalité que l'absurdité et l'irrévérence.

Indéniablement, c'est un film qui ne craint pas la vérité et dénonce l'horreur (bien que les films ouvertement engagés se soient succédé cette année entre Eddington d’Ari Aster, et Une Bataille Après l'Autre de Paul Thomas Anderson).

Et si c'est pour cette raison que OUI est un film important, certains segments nous interrogent plus par leur utilité. En dehors de pointer du doigt le masochisme à son paroxysme, une sexualisation des corps féminins et masculins, qu’est-ce que Nadav Lapid veut nous dire ?

Nous avons pu le rencontrer à Bordeaux où il présentait son long-métrage, qui depuis a fait réagir.

Entretien avec Nadav Lapid :