top of page
Arthur Heulin

WISH- LA (MAUVAISE) ETOILE DE DISNEY ? CRITIQUE


Quand on prie la bonne étoile...elle sème la pagaille ! 


Après Encanto et le remake de la petite sirène, c'est au tour de Wish, le nouveau film d'animation de Disney (dont c'est les 100 ans, déjà) de sortir en salle. Est-ce la nouvelle renaissance de Disney ou le déclin ? Voyons ça tout de suite


Une bonne histoire piégée dans un retour aux sources pas subtilités


Le film commence par un livre qui s'ouvre, clin d'œil évidemment aux anciens films du studio (et hélas pas le dernier), pour nous raconter l'histoire de la jeune et intrépide Aisha qui vit dans le royaume de Rosas régi par le roi Manifiquo, charismatique dirigeant doté du pouvoir 

D'exaucer les vœux de ses sujets. Vœux qu'il transforme en petite sphère de cristal précieusement gardée au sommet de sa tour, pour les protéger.

Du moins c'est ce qu'il prétend, et la jeune fille déchante quand elle apprend que tous les vœux ne seront pas exaucés. Sous le coup de l'émotion et de sa "i want song" bien à elle, elle confie son vœu à une étoile… qui prend vie, l'aventure commence.


Si l'histoire du film n'est pas sans bonnes idées, les références et clins d'œil fais aux autres films de la compagnie, l'alourdissent et gâchent un peu l'immersion. Cela se ressent notamment avec l'antagoniste du film qui peine à être aussi charismatique que Jafar (il a une cape et un bâton comme ce dernier) ou Ursula ( il dit clairement "pauvre âme en perdition" comme notre sorcière), sa chanson soi- disant comique agace plus qu'autre choses.

Mais le plus gros reproche qu'on puisse pointer est la façon dont il passe d'un souverain voulant le bien de son peuple à un sorcier maléfique avide de pouvoir sans véritable transition, faisant ainsi perdre au film l'occasion de proposer un schéma moins manichéen que d'habitude.


Ajoutez à ça l'humour qui tente d'imiter celui de RAIPONCE en étant moins percutant

("Faut que j'arrête de parler à des animaux !" "La vie, c'est pas un conte de fée !") Même s'il faut bien le reconnaître, la scène de "l'entretien d'embauche" fait un peu sourire.

Le groupe d'amis de l'héroïne, assez insipide, peu mis en avant, hormis les personnages de Dalhia et de la reine, Amalya, véritable antithèse de la reine de BLANCHE-NEIGE, qui aident l'héroïne à deux moments propices de l'intrigue. Héroïne assez attachante même .


Si son physique trop parfait (nez de rêve, taille de guêpe et longs cheveux) nous fait regretter Mirabel et sa famille assez diversifiée physiquement de ENCANTO, ses deux interprètes (Ariana Debose en VO, Océane Demontis en VF) semblent bien s'amuser et arrivent à faire ressortir son côté nerveux et énergique notamment au tout début du film. Le reste des deux castings s'en sort très bien, mention spéciale à Lambert Wilson (qui fait la VF, et Chris Pine la VO) qui prend son pied en méchant sorcier obsédé par son reflet.

Enfin, s'il est clair qu'elle servira à vendre des jouets aux enfants, on ne peut nier que la petite étoile, qui donne son titre français au film, est assez adorable avec sa petite bouille et ses facéties.

Une animation correcte et des chansons peu mémorables


Le mélange de 2D et de 3D administré aux décors n'est pas désagréable à regarder, même si par moment certains éléments paraissent un peu figés. Les personnages très expressifs semblent assez lisses malgré les chevelures dans le vent. Si les chansons ne sont pas désagréables à écouter (hormis la chanson du méchant), elles peinent à être aussi marquantes qu'un "Rêve bleu" ou une "Hakuna Mattata", en dehors de la chanson de la confrontation finale qui donne quelques frissons. 

En somme, pas vraiment le meilleur film pour fêter les 100 ans de Disney.


Le film est disponible sur MyCanal


Voir la bande annonce





4 vues0 commentaire

Comments


Post: Blog2_Post
bottom of page